Moules marinières

Bien souvent une recette en entraîne une autre. Voici un nouvel exemple! Avouons que nous avions eu « plus grands yeux que grand ventre » pour notre suggestion de moules marinières. Non contents de retrouver sur notre marché notre ostréiculteur, nous étions reparti avec 2 bons kilos de moules « king size ». Repus nous avions conservé le reste de mollusques ainsi que la marinade avec dans l’idée de cuisiner une nouvelle variante de risotto.

Depuis quelques jours, la Mer vient à nous. Le « petit » ostréiculteur a repris ses quartiers et, nous propose chaque samedi sur notre marché: huîtres, tielles et moules du bassin de Thau. Il n’a aucun mal à vendre sa production et, il est rare de ne pas faire la queue avant d’être servi. Nous n’avions jamais discuté avec lui auparavant. Le marché du samedi matin est souvent un vrai marathon. Nous butinons de stand en stand, chargeant nos paniers. C’est une tâche que l’on aime faire ensemble. Il est courant lorsque l’un de nous se porte pâle que nos petits fournisseurs s’inquiètent de ne pas retrouver leur « couple de gourmands ». Ce matin, nous avons pris le temps de discuter avec notre petit producteur et, découvert que nous étions passés devant sa ferme, il y a quelques jours, lors de notre escapade dans le Sud. Il élève ses coquillages tout près de Marseillan [village!]. Nous nous sommes laissés tenter par une bourriche de moules. Nous en consommons finalement assez rarement. Nous repartons en général avec 1 ou 2 douzaines d’huîtres. Mais lorsque notre choix se porte sur les moules, nous les cuisinons simplement. Nous avons quelques souvenirs gratinés de plats sur lesquels nous avions « craqués », alors que nous avions l’estomac dans les talons, mais que nous avions aussitôt regrettés dès leurs arrivés sur notre table. La simplicité est souvent la meilleure option. Nous choisissons une cuisson vapeur. Après s’être affranchi du nettoyage, qui n’est pas si laborieux que cela, 10 minutes suffiront pour vous faire accéder au régal.

[Léger...] 🐟 Les champignons ont presque tous désertés l’étal de nos marchés.Au milieu des champignons secs, on trouve encore quelques champignons frais: des champignons de Paris ou encore des chanterelles grises.Ces dernières ne sont pas les plus savoureuses. Mais, cuisinées avec quelques poireaux, elles font délicieusement l’affaire. On choisit de les accommoder d’un poisson vapeur comme un dos de cabillaud.